« Aimez la paix,
le plus précieux trésor que l'on puisse désirer. »
Saint François de Paule
Fondateur de l’Ordre des Minimes
(1416-1507)
calabriaplus.wordpress.com/.../
www.santandreadellefratte.it/charitas.htm
La
Bravade
Fréjus ! Cité romaine, lieu d’un antique évêché érigé au IV° siècle, charmante ville située à l’est du non moins magnifique département du Var.
Fréjus
www.esterel-cotedazur.com/.../cid,2567/
Chaque année, les rues et les places du Vieux-Fréjus retentissent des coups de fusil, de la musique des fifres, des tambours et des clairons de la Bravade en l’honneur de son saint protecteur, saint François de Paule. Gestes de la foi catholique et traditions provençales se mêlent, « depuis toujours », harmonieusement ! D’ailleurs, ne chante-t-on pas encore dans nos fêtes, comme par exemple lors de l’Assomption de la Vierge Marie :
« Prouvençau e Catouli, Nosto fe, nosto fe n’a pas fali. Canten touti trefouli, Prouvençau et Catouli ! » |
« Provençaux et catholiques, Notre foi, notre foi n'a pas failli. Chantons tous tressaillant de joie, Provençaux et Catholiques ! » |
Donc pendant trois à quatre jours défilés, danses et traditions font vibrer le centre historique de « Forum Julii » aux sons de la Bravade.
Bravade devant la Cathédrale Saint Léonce, Fréjus
www.trekearth.com/gallery/photo1075169.htm
Le grand poète provençal Frédéric Mistral (1830-1914), dans son dictionnaire « Lou Tresor dòu Felibrige », nous indique que « la Bravade consiste en décharges de mousqueterie qu'on fait solennellement et processionnellement un jour de fête en l'honneur de quelqu'un », précisant « qu'à Fréjus elle se fait en mémoire de l'arrivée de Saint François de Paule dans cette ville. » « Ce témoignage de piété s'exprime, en la circonstance, à travers notre exubérance méridionale mais reflète avant tout cette foi populaire, naïve et profonde qui s'enracine au fond des âges et se projette sur l'éternité » a écrit le Comité Directeur de l’Association des Amis de Saint François de Paule et des traditions Fréjusiennes.
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Buste de saint François de Paule porté en procession
flickr.com/photos/mickawach/3498597654/ www.ville-frejus.fr/.../bravade_08/programme.htm
En 1629, un siècle après sa canonisation, la Ville de Fréjus choisit saint François de Paule comme protecteur. Le 20 octobre 1720 le Conseil Général de la Communauté fit très officiellement « le voeu perpétuel et irrévocable de fêter chaque année le glorieux saint François de Paule par une procession générale et une grand-messe.
C’est en 1733 qu’eut lieu la première Bravade en l'honneur du Saint.
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aben.over-blog.com/30-index.html pagesperso-orange.fr/frejusva/bravade.html
Il y a beaucoup d’églises dédiées à saint François de Paule. J’en connais au moins quatre que j’ai visitées : une à Fréjus, bien sûr (construite au XVI° siècle par les Minimes, de style gothique avec des éléments de décor Renaissance) ; une à Toulon (édifiée au milieu du XVII° siècle dans le style baroque méridional, tenue aujourd’hui par les prêtres de la société des missionnaires de la divine miséricorde) au bas du Cours Lafayette ; une à Nice, près de l’Opéra (construite de 1736 à 1775, au style mélangeant le baroque tardif piémontais et le néoclassique, occupée à l’époque par des Minimes, aujourd’hui par des Dominicains) ; et une à Naples, Piazza del Plebiscito (édifiée dans les années 1820, de style néoclassique).
Eglise Saint François de Paule, Fréjus
fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Saint-Françoi...
Eglise Saint François de Paule, Toulon
wczesky.over-blog.com/article-21239723.html
Eglise Saint François de Paule, Nice
www.lecomtedenice.fr/Visi_nice/visi_prom_auto...
Eglise Saint François de Paule, Naples
www.fotopedia.com/en/Naples
Mais comment se fait-il qu’un Saint italien de Calabre soit le protecteur de Fréjus ? Dans son long périple qui le conduisit en France, François de Paule passa par la cité provençale, y laissant une empreinte indélébile…
www.sanfrancescodapaola.com/index3.html
Saint François de Paule
Francesco da Paola – François de Paule – naquit le 27 mars 1416 à Paola, en Italie, et mourut le 2 avril 1507 au couvent de Plessis-lez-Tours, en France. Il fut canonisé en 1519 par le pape Léon X. Sa fête est célébrée le 2 avril. Il est le Saint patron de la Calabre.
Naissance
miraculeuse
Francesco vint « à la lumière », comme on dit en italien, à Paola, petite ville appartenant au duché de Calabre, dans le royaume de Naples. Il était le fils de Giacomo Martolilla de Salicon et de Viane (ou Vienne) de Fuscaldo. C’était un couple de propriétaires terriens, catholiques très croyants. Ils s’étaient mariés en 1401 et n'eurent pas d'enfant pendant quinze ans. Déjà d'un âge avancé, ils firent des prières à saint François d'Assise. On prénomma donc « Francesco » – « François » – l’enfant qui vint au monde. Pendant l’accouchement, des gens aperçurent la maison environnée de flammes, comme une auréole de feu, et ils entendirent des musiques surnaturelles, comme pour prédire que ce nouveau-né allait étonner la chrétienté ! Francesco eut une sœur, Brigitte, qui se maria avec Antoine d'Alesso. De leur union naquit Andrea qui accompagnera plus tard son oncle Francesco en France.
Quelques mois après sa naissance, comme Francesco avait un œil envahi d’une tumeur et manqua de devenir aveugle, sa mère promit à Dieu que, si son fils guérissait, elle le consacrerait toute une année à son service. A douze ans, François fut donc confié pour un an à un couvent franciscain à Cosenza. Les Religieux furent conquis par sa modestie, son zèle et sa piété. A la fin de l'année, Giacomo et Viane reprirent leur fils. Ils l’emmenèrent en pèlerinage à Assise, à Rome et au Mont Cassin. C'est pendant ce pèlerinage que Francesco prit la résolution de se retirer du monde !
Ermite
Il en surprit plus d’un quand, âgé seulement de quatorze ans, il décida d'embrasser la vie érémitique ! Avec l’approbation de ses parents, Francesco s’installa à quelques lieues de Paola, dans un de leurs domaines qu'on appelle « le Patrimoine ». Pendant six ans, il vécut « au désert », couchant dans une caverne, se nourrissant d'herbes et buvant l'eau des sources. Il observait rigoureusement les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté, d'obéissance, auxquels il ajouta la stricte observance d'une vie de carême.
Bientôt, la précoce sainteté de cette existence émerveilla les alentours : des disciples vinrent se présenter à lui et le supplièrent de les garder à ses côtés.
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Fondateur
Francesco comprit que la Providence lui marquait le devoir de ne pas refouler ceux qui venaient à lui et il conçut l'idée de leur donner une règle de vie commune. En 1435, avec ses douze premiers compagnons, Francesco construisit son premier couvent qu’il consacra à Notre-Dame-des-Anges. Ces nouveaux religieux qui se firent appeler les Ermites de saint François d'Assise, reçurent, en 1471, l'approbation de l’archevêque de Cosenza, que ratifia le pape Sixte IV, en 1474, en les plaçant sous sa juridiction directe avec les privilèges des Ordres mendiants. Ainsi naissait l’Ordre des Minimes (« les plus petits »). Jamais fondateur d'ordre n'a commencé à l'être à l'âge de François de Paule : il n'avait pas vingt ans ! L'édification du nouveau monastère fut l'occasion pour les nobles de sa ville de lui attester leur estime profonde. Ils travaillèrent même de leurs mains pour en hâter la construction ! Les nouveaux religieux vivaient « à fond » l’humilité et la charité, « Charitas », devise des Minimes. En approuvant définitivement la Règle des Minimes, le pape Jules II déclara qu’ils étaient comme « la lumière qui illumine les pénitents ».
Reconnaissance
de l’Ordre des Minimes
La réputation de sainteté de Francesco se répandit rapidement et à un tel point qu'en 1467 le pape Paul II (1417-1471) envoya son émissaire pour avoir des nouvelles de l'ermite calabrais. Rentré à Rome, l'envoyé pontifical présenta un rapport objectif sur la vie de prière et d'austérité qui régnait dans ce monastère. Le 4 juillet 1467, quatre cardinaux signèrent la lettre qui accordait l'indulgence à ceux qui avaient contribué à la construction de l'église du monastère de Paola, ainsi qu'à ceux qui l'avaient visitée. En 1470 commença l’« enquête » pour l'approbation définitive du nouvel Ordre d'ermites. Le 17 mai 1474, le pape Sixte IV (1414-1484) reconnut le nouvel ordre officiellement avec la dénomination de « Congregazione eremitica paolana di San Francesco d'Assisi ». La reconnaissance de la Règle d'extrême austérité vint par contre avec le pape Alexandre VI (1431-1503), en même temps que le changement du nom en celui encore actuel d'« Ordre des Minimes ».
Les
nouveaux monastères
Avec cette approbation, les ermitages, sur le modèle de celui qu’il avait fondé à Paola, devinrent nombreux en Calabre et en Sicile. Francesco devint un point de référence essentiel pour les catholiques et pour les pauvres de sa terre natale. Ils s'adressèrent à lui pour des conseils de caractère spirituel, mais aussi pour des conseils sur leur vie matérielle. Le Royaume de Naples était à cette époque une sorte de protectorat des Aragonais qui avaient instauré un régime colonial au détriment de la population. C'est dans ce contexte historique que Francesco se donna la mission de diffuser la foi chrétienne.
Les mémoires de l’époque nous apprennent que Francesco, bien qu'il fût plus grand que la moyenne, semblait petit tant son corps se courbait sous le poids des mortifications. Il portait la barbe très longue, ses cheveux étaient blonds, son nez aquilin et un peu gros, ses yeux verts. Il allait toujours nu-pieds, vêtu d'une seule robe de bure, couchant sur le sol et se nourrissant à peine. « Son corps était naturellement odoriférant, comme s'il eût été parfumé d'ambre gris ou de musc. »
www.diocesilameziaterme.it/san-francesco-di-paola
Saint
François de Paule « invité » en France
En 1481, revenant de Sicile où il avait fondé un couvent, Francesco fut appelé à la Cour du Roi Ferdinand Ier de Naples (1423-1494) qui, après l’avoir quelque peu inquiété, s'attacha étroitement à lui. Louis XI (1423-1483), qui régnait depuis vingt ans sur la France, souffrait beaucoup : il était goutteux, congestif, harassé de continuelles fièvres, de troubles digestifs, d'affreux maux d’estomac et de foie… Ayant entendu parler des miraculeuses guérisons obtenues par Francesco da Paola, il le fit mander à sa Cour, pensant que le ciel ne résisterait pas à une telle intercession. A la demande du Roi de France, le Roi Ferdinand transmit à Francesco une invitation qui prit les allures d'un ordre que le saint déclina : « Ma place est sur ce coin de terre où des couvents se fondent de jour en jour pour fortifier la congrégation dont Dieu m'a donné charge. Je n'ai que faire au royaume de France ». Louis XI s'adressa alors au pape Sixte IV et Francesco obéit aussitôt au Saint-Père. Avant de partir pour la France, il délégua l'un de ses religieux dans les fonctions de Général de l'Ordre et en choisit deux autres pour l'accompagner, avec son neveu, Andrea d'Alesso.
Le
voyage
Sacré voyage d'ailleurs ! Francesco fut attaqué par des pirates ; le petit navire qui le conduisait d'Ostie à Marseille se retrouva aussi en pleine tempête… Bref, arrivé miraculeusement à Marseille, notre ermite ne put débarquer, car la Provence était ravagée par la peste. Il réussit tout de même à débarquer dans ce qui est aujourd’hui le département du Var. Dans les localités qu’il traversa, il soigna et guérit les malades par l'imposition des mains. La nouvelle de ses miracles se répandit et les habitants de Fréjus, frappés aussi par la terrible maladie, le supplièrent de venir jusqu'à eux. En reconnaissance de ces bienfaits fut érigé le couvent Notre-Dame-de-la-Pitié à Fréjus, l'une des toutes premières maisons des Frères Minimes sur la terre de France. [Fréjus est jumelé depuis 1984 avec Paola en Italie.]
La
mort de Louis XI
Accueilli partout avec de grandes marques de respect et de dévotion, Francesco arriva enfin au château de Plessis-lez-Tours (aujourd’hui en Indre-et-Loire) le 24 avril 1482. Le Roi Louis XI se jeta à ses pieds et implora ses bénédictions. Il le flatta, il le supplia et fit construire deux couvents de son Ordre. Mais le pieux ermite ne put que préparer le Roi à se résigner à une fin inéluctable. Bien qu’il fût formellement interdit de prononcer le cruel mot de la mort devant le Roi, Francesco lui en parla. En août 1483, lorsque Louis XI sentit qu'il était perdu, notre moine calabrais ne quitta plus le chevet du malade et lui fit accepter le parti de mourir. Aux exhortations de Francesco, Louis XI se résolut chrétiennement. L'âme du Roi, inquiète, tortueuse, épouvantée, à laquelle le saint calabrais ouvrit tranquillement les chemins du Ciel, peu à peu, avec la certitude de la mort, trouva enfin la confiance et la paix. Lucide jusqu'au dernier instant, le Roi prit lui-même ses ultimes dispositions : il remit les sceaux au Dauphin (futur Charles VIII), appela les Beaujeu pour leur confier le Royaume et son petit Roi. Le 30 août, à 9 heures du soir, tandis que Francesco récitait la prière des agonisants, Louis XI murmura une dernière fois : « Notre-Dame d'Embrun, ma bonne maîtresse, aidez-moi », puis il mourut.
Saint
François de Paule en France
Après la mort de Louis XI, Francesco resta vingt-cinq ans à la Cour de France où il fut protégé par les rois Charles VIII et Louis XII. Affectueusement surnommé le « bonhomme » par le peuple qui le vénérait, mais aussi par la Cour par dédain, ce simple Religieux bénissait inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il conduisait à merveille la vie spirituelle des prêtres, des évêques et des rois. Il savait se faire apprécier des plus humbles, comme des savants de la Sorbonne. Il avait son logement au château de Plessis-lez-Tours.
Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), évêque de Meaux, dira beaucoup plus tard :
« Cependant l'incomparable François de Paule est solitaire jusque dans la Cour... François ne trouve rien qui soit digne de lui que le ciel… François de Paule, ô l'ardent amoureux ! Il est blessé, il est transporté on ne peut le tirer de sa chère cellule, parce qu'il y embrasse son Dieu en paix et en solitude. »
Développement
de l’Ordre des Minimes
Beaucoup de religieux, fascinés par son style de vie, quittèrent leurs couvents, se joignirent à Francesco en France où il établit plusieurs maisons, comme par le passé en Italie, et contribuèrent ainsi à l’essor de l’Ordre des Minimes. Il se répandit du Royaume de Naples en Sicile, de Rome en France, en Espagne, où les Religieux reçurent le nom de « Pères de la Victoire », leur arrivée ayant coïncidé avec les succès remportés par Ferdinand V (1452-1516) sur les Maures (avec la conquête du royaume de Grenade), en Allemagne, où l'Empereur Maximilien Ier de Habsbourg (1449-1519) les accueillit avec dévotion. C'est en 1493 que les Règles de l'Ordre furent nettement établies par le saint. Francesco rédigea successivement quatre Règles approuvées par Rome. Il proposa une Règle en 1501 pour les gens du monde qui voulaient vivre selon son esprit, le « Tiers-Ordre », et donna une Règle pour des Religieuses en 1506 dont le premier couvent fut fondé en Espagne.
www.sanfrancescodapaola.com/index3.html
La
mort de Saint François de Paule
François de Paule est mort dans le monastère qu’il avait fondé au Plessis-lez-Tours.
Le Dimanche des Rameaux, déjà épuisé par l'âge et par les mortifications, il fut pris d'une petite fièvre perfide. Couché comme à l'ordinaire sur une planche, il réunit ses Religieux pour leur faire part de ses ultimes recommandations.
Cinq jours après, le Vendredi Saint 2 avril 1507, vers dix heures du matin, l'ancien ermite des forêts de Calabre, devenu, par la grâce de Dieu, le consolateur des rois et des indigents, expira dans la plus douce sérénité, en murmurant le verset du psaume : « Seigneur, je remets mon esprit entre vos mains. »
Admirable prédicateur, Francesco, toujours pauvre et austère, recherchant sans cesse la solitude pour prier, fut, au dire de ses contemporains, humble et doux, suave et plein de bénignité, mais aussi ferme que patient.
www.ioarte.org/.../opere/natura-morta/
Lettre
de saint François de Paule (1486)
« Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine. Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes, prions continuellement Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et la Vierge Marie, pour qu'ils ne cessent de vous assister dans la recherche du salut de vos âmes et de vos corps. Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes : la mort est certaine, la vie est brève : elle s'évanouit comme la fumée. Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ : par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter ; pour nous, il a subi tous les tourments de l'âme et du corps, et n'a évité aucun supplice. Il nous a donné l'exemple de la parfaite patience et de l'amour. Nous devons donc être patients devant tout ce qui s'oppose à nous. Abandonnez les haines et les inimitiés ; veillez à éviter les paroles dures ; si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures ; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c'est un tort, c'est le chef-d'œuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice ; c'est une flèche à la pointe rouillée, le poison de l'âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l'esprit, le trouble de la prière, l'annulation des demandes que l'on adresse à Dieu, la perte de la charité, l'iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne. Aimez la paix, le plus précieux trésor que l'on puisse désirer. Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu : il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne. Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît ; il faut donc vous convertir d'un coeur sincère. Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur ; et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous. »
La glorification de Saint François de Paule, église Notre-Dame, Beaune
Photo de Frère Bruno, octobre 2009
Saint
François de Paule aujourd’hui
« Francesco a été ainsi un ermite mais un ermite bien enraciné dans la réalité historique. Le choix de vivre pour Dieu, dans l'abandon de tout ce qui est superflu, ne l'a pas rendu insensible aux problèmes de l'homme. Les formes de pénitence qu'il a choisies n'étaient pas le refus de la joie de vivre, mais le geste prophétique de quelqu'un qui affirme la priorité des valeurs spirituelles pour la vie de l'homme sur les conditionnements qui découlent des biens du monde. Et dans ce chemin de purification, qui est libération des liens temporels et culturels, cet homme du XVème siècle se présente à nous aujourd'hui, hommes et femmes du XXIème siècle, comme notre contemporain. Il est l'homme qui trouve dans la liberté et dans la solitude intérieure, la capacité de devenir un compagnon pour les autres hommes, de se réconcilier et de réconcilier, de dire la vérité avec courage, de se charger des besoins communs, de défendre la justice. »
D’après un texte tiré du site www.sanfrancescodapaola.com
« Saint François de Paule a traduit dans la vie tout ce qu’il a écrit dans la règle, en offrant le témoignage d’une fidélité quotidienne au Christ pauvre, obéissant et chaste, il enseigne à se contenter du strict nécessaire, à vivre dans ce monde en hôtes et pèlerins. »
Vénérable Jean Paul II, Pape (1920-2005)
www.comune.monopoli.bari.it/pagina.asp?ID=4379
Litanies
de Saint François de Paule
- Kyrie eleison.
Kyrie eleison.
- Christe eleison.
Christe eleison.
- Kyrie eleison.
Kyrie eleison.
- Jésus-Christ, écoute-nous.
Jésus-Christ, écoute-nous.
- Jésus-Christ, exauce-nous.
Jésus-Christ, exauce-nous.
- Père du Ciel, qui es Dieu,
aies pitié de nous.
- Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu,
aies pitié de nous.
- Esprit Saint, Consolateur, qui es Dieu,
aies pitié de nous.
- Trinité Sainte, qui es Un Seul Dieu,
aies pitié de nous.
- Sainte Marie,
prie pour nous.
- Sainte Mère de Dieu,
prie pour nous.
- Sainte Vierge des vierges,
prie pour nous.
- Saint François de Paule,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Enfant du miracle,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Ermite,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Fondateur des Minimes,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Fruit de la Grâce,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Découvreur de l'amour,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, miroir de bonté,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Exemple de patience,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Miracle de pénitence,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Modèle d'humilité,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Modèle d'abstinence,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, toi qui contemples les Puissances des Cieux,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, toi qui opères des miracles,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, toi qui redonnes de la vigueur à ceux qui languissent,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, toi qui domines les éléments,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Terreur des démons,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Auxiliaire des rois,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Aimé des petits et des puissants,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Protecteur des enfants,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Consolateur des affligés,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Refuge de tous les malheureux,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Admirable prédicateur,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Exemple de pauvreté,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Artisan de Paix,
prie pour nous.
- Saint François de Paule, Maître de Charité,
prie pour nous.
- Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
pardonne-nous, Seigneur.
- Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
exauce-nous, Seigneur.
- Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
aies pitié de nous, Seigneur.
V/ Prie pour nous, Saint François de Paule,
R/ Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.
Prions :
Dieu qui relèves les humbles,
tu as donné la gloire des élus à saint François de Paule ;
Fais qu’en lui ressemblant, et avec son aide,
nous obtenions le bonheur promis aux humbles.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.
www.sanfrancescodapaola.com/index3.html
Frère Bruno