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Une Biographie de Sainte Rita de Cascia
(1381-1457)
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Introduction
Qui aurait pu penser que Roccaporena, petite bourgade insignifiante d’Ombrie, aurait donné le jour à cette « perle précieuse » ? Pourquoi Rita est-elle une sainte si populaire ? C’est que tous les genres de vie se retrouvent en elle. Elle fut épouse, mère et religieuse. L’amour qu’elle éprouvait pour Dieu et pour ses frères d’humanité a rythmé toute sa vie. Elle a expérimenté le pardon et en a été l’apôtre. Elle a vécu dans sa chair la Passion de Jésus avec l’épine plantée dans son front. Sainte Rita est appelée « la Sainte des cas désespérés ». Mais y a-t-il, aux yeux de Dieu, une seule personne dont le cas soit désespéré ? Non, l’intercession de Rita en est la preuve !
Roccaporena (photo Fr. B, avril 2009)
1) Contexte géographique
L’Ombrie, « Cuore verde d’Italia » - « Cœur vert de l’Italie » -, est une région située au cœur de l’Italie centrale, entre la Toscane, les Marches et le Latium. L’Ombrie, traversée par la chaîne des Apennins, est faite de collines, de montagnes, de vallées, de lacs et de rivières. L’agriculture en est l’activité économique principale. Le lieu où se trouve Cascia était autrefois appelé la Sabine. Ses habitants, les Sabins, étaient réputés pour leur caractère fort. On disait d’eux : « Severíssimi hómines Sabíni » - « Sabins hommes très sévères » -. Beaucoup de traits du caractère sabin transparaissent, encore aujourd’hui, dans la population de ce territoire : austérité, courage, simplicité, discrétion, constance, amitié indéfectible, authenticité…
Paysage d’Ombrie (la Valnerina)
2) Contexte politique
En Italie, au siècle de sainte Rita, les villes et leurs chefs se partageaient en deux blocs : les Gibelins qui reconnaissaient l’autorité de l’Empereur, et les Guelfes qui prenaient parti pour le Pape. La ville de Cascia et tout son territoire faisaient partie des États pontificaux, mais bénéficiaient d’une certaine autonomie et de statuts spéciaux qui faisaient d’elle une République indépendante et libre. Le pouvoir législatif était exercé par des citoyens de Cascia : des consuls, des conseillers, des Sages, des Prud’hommes. Des soldats composaient la Garde civique. Rappelons qu’à cette époque les gens étaient très attachés à leur honneur. Lorsque celui-ci était bafoué, par un assassinat, une dispute, la vendetta – la vengeance – se déclenchait aussitôt… Elle s’étendait aux familles entières de l’offenseur et de l’offensé…
3) Contexte religieux
Dans l’Église, survint un désastre à cette époque : le grand Schisme d’Occident.
Sur les instances de sainte Catherine de Sienne, le Pape Grégoire XI revint à Rome en 1377. À sa mort, les Cardinaux, en majorité français, élirent, en 1378, Urbain VI. Mais la même année, les Cardinaux français élirent un antipape français, Clément VII. Ce fut une grande confusion dans la Chrétienté : l’Italie et l’Allemagne obéirent au Pape romain légitime ; la France, l’Espagne et la Sicile soutinrent l’antipape français. On pensa trouver une solution en déposant les deux Papes et en élisant, à Pise, un nouveau Pape, Alexandre V.
Le résultat fut qu’il y eut trois Papes et un désordre pire encore ! Il faudra attendre 1417 et l’élection de Martin V pour remettre l’ordre et la paix… Bien des institutions humaines se seraient écroulées après une telle tempête, mais pas l’Église, parce qu’une force divine la soutient toujours !
Le Pape Martin V (Oddone Colonna)
4) Ombrie, Terre de Saints
L’Ombrie est une pépinière de Saints :
À Norcia, fin du V° - première moitié du VI° siècle, saint Benoît et sa sœur sainte Scholastique donnèrent vie à un Ordre qui se diffusa partout. Les fils et les filles spirituels de Benoît et de Scholastique évangélisèrent l’Europe. Aujourd’hui, des centaines de moines et de moniales se réclament de la spiritualité de saint Benoît : Bénédictins et Bénédictines, Camaldules, Cisterciens et Cisterciennes, Trappistes et Trappistines…
Norcia (photo Fr. B, avril 2008)
À Assise, Saint François (1182-1226) et Sainte Claire (1194-1253) furent à l’origine du renouveau religieux du XIII° siècle. Là aussi, Franciscains, Capucins et Clarisses continuent l’œuvre de François et de Claire…
Assise
Nous trouvons aussi Sainte Angèle de Foligno, tertiaire franciscaine (1248-1309) – Saint Pierre Cresci de Foligno (1243-1323) – Saint Guy de Cortone, Franciscain († 1245) – Sainte Marguerite de Cortone, pénitente (1274-1297) – Sainte Claire de Montefalco, Augustinienne (1268-1308) – Sainte Véronique Giuliani, Clarisse (1660-1727)…
Sainte Rita est de ce pays-là, de la trempe de ces saints au caractère fort et entier !
Au temps de sainte Rita, la vie religieuse fleurissait à Cascia. Des églises et des couvents témoignaient de sa vitalité. Trois de ces couvents appartenaient à l’Ordre de Saint-Augustin.
Cascia
5) Naissance et jeunesse de sainte Rita
Les parents de Rita habitaient Roccaporena, petit village blotti au fond d’un cirque que toise le Scoglio. Son père s’appelait Antonio Lotti – il était de Roccaporena – et sa mère Amata Ferri – de Fogliano –. De familles bourgeoises, ils étaient ce que la tradition appelle des « Porte-Paix de Jésus-Christ », c’est-à-dire, des « Pacificateurs » chargés de régler les litiges entre les personnes. Les parents de Rita ont eu à cœur de remplir cet office avec douceur et avec l’amour du Christ. Antonio et Amata étaient déjà âgés lorsque naquit en 1381 Rita, diminutif de Margherita (perle, en grec). Elle fut baptisée à Cascia en l’église Santa Maria del Popolo. C’est vers cette époque que se situe le miracle des abeilles. En effet, un essaim vint voleter autour du visage de Rita sans la piquer. « Le mal et la souffrance vinrent souvent tourmenter Rita, mais sans jamais la décourager ou l’abattre, Dieu était son Roc ! » Les parents de Rita lui ont donné une éducation entièrement ouverte à la grâce de Dieu. Deux documents au moins attestent qu’elle savait lire, ce qui était rare dans cette époque où la plupart des femmes étaient illettrées.
Le miracle des abeilles
6) Premiers appels à la vie religieuse
Rita avait obtenu de ses parents une petite chambre un peu à l’écart qu’elle avait transformée en oratoire. Elle allait souvent au Monastère de Sainte-Madeleine des Augustines. Elle fréquentait aussi l’église Saint-Augustin où trois Saints y étaient particulièrement vénérés : saint Jean-Baptiste, saint Augustin (né à Thagaste – actuelle Souk-Ahras en Algérie – en 354, mort le 28 août 430 à Hippone ville dont il était évêque) et saint Nicolas de Tolentino (Frère de l’Ordre des Ermites de saint Augustin, né en 1245, mort en 1305 ; A Nice, saint Nicolas de Tolentino était réputé protéger les malades, spécialement les enfants et agir comme intercesseur pour les Âmes du Purgatoire ; en 1283 les Ermites de saint Augustin s’installèrent à Nice). Ces trois Saints deviendront ses protecteurs. C’est à un Père Augustinien qu’elle confia son désir de devenir religieuse. Elle devait avoir une douzaine d’années.
Elle montait également souvent au Scoglio pour prier.
Lo Scoglio ; rocher de la prière (photo Fr. B, avril 2009)
7) Rita, épouse et mère
Les parents de Rita en décidèrent autrement. Elle fut fiancée à Paolo Mancini, appartenant à la Garde civique de Cascia. Paolo était un garçon ardent et fougueux, mais pas méchant comme on a pu le dire, tout simplement endurci à causes des luttes partisanes aux alentours. Les fiançailles eurent lieu sans doute en 1395 en l’église San-Montano de Roccaporena. Rita n’avait que 14 ans.
Mais Rita resta sous la protection paternelle car elle était encore trop jeune pour la vie conjugale. Le mariage fut célébré quelques années après, en 1399, et Rita alla habiter avec son mari, dans la « Casa Mancini », transformée aujourd’hui en chapelle.
Eglise San Montano (photo Fr. B, avril 2009)
La Casa Mancini, transformée en Chapelle (photo Fr. B, avril 2008)
Des recherches récentes tendent à réhabiliter Paolo qu’on avait fait passé pour un être violent et débauché. Il est écrit : « Rita sut si bien l’adoucir qu’à la grande stupeur de tous elle le rendit admirablement doux et attaché au service de Dieu… Elle vécut dans la plus grande paix les dix-huit années entières qu’elle eut à passer avec lui. » Paolo approuvait, par exemple, qu’elle soignât bénévolement les malades et les miséreux avec d’autres femmes au « Lazaret ». Ce mot « Lazaret » vient du pauvre Lazare dont parle la parabole dans l’évangile selon saint Luc (Lc 16,19-31). Rita et Paolo vont avoir deux fils, Giacomo Antonio et Paolo Maria.
8) La mort de Paolo et des deux fils de Rita
Quelques années après, en 1417, Paolo fut assassiné au pied de la Tour di Colle Giacone. Sans doute fut-il l’objet d’une vengeance à cause de sa condition de soldat, ou à cause de rivalités anciennes, ou encore en raison de violences qu’il aurait exercées par le passé. Toujours est-il qu’un très vieil hymne affirme que Rita intercéda auprès de la République de Cascia pour que soit rendu un verdict de clémence et que les meurtriers puissent échapper à la condamnation à mort.
Les deux fils de Rita voulaient venger leur père… Rita pria… « Prends-les, Seigneur ! Prends-les avant qu’ils comprennent l’horreur de l’acte qu’ils veulent commettre, avant que la vengeance les rende rebelles à Ta sainte Volonté ! Je préfère les voir morts plutôt que devenus tes ennemis ! » Giacomo Antonio et Paolo Maria sont morts le même jour, sans doute de la peste qui faisait des ravages en Europe, après avoir reçu les derniers Sacrements.
9) Rita Religieuse
Quelle foi, quelle confiance, quelle force habitent sainte Rita après tant d’épreuves, rêve de vie religieuse brisée, cœur d’épouse meurtri par la mort tragique de son mari, cœur de mère anéanti par la disparition de ses deux fils ! Sans doute a-t-elle entendu à l’église ce verset de la Lettre de saint Paul aux Romains : « Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’il a appelés selon son plan » (Rm 8,28). Son ardent désir de vie consacrée ne s’était pas éteint, et un jour, sous la protection de saint Jean-Baptiste, de saint Augustin et de saint Nicolas de Tolentino, Rita se rend au Monastère de Sainte-Madeleine.
Elle est reçue par la Mère Abbesse qui l’acceptera lorsqu’elle aura ramené la paix dans sa famille et celle de son mari. Rita devient, comme ses parents, « Porte-Paix de Jésus-Christ ». Voilà Rita en messagère de paix et de pardon, allant de village en village, de maison en maison… Dieu, par l’intercession des saints qu’elle pria ardemment, accorda à Rita et à la ville le « miracle de la paix ». Elle voulut que cela fût écrit dans un document dûment signé devant notaire, selon l’usage.
Rita pouvait enfin franchir le seuil du Monastère des Augustines ! C’était probablement en 1421. La légende transforma ce fait historique en un « envol » de Rita, accompagnée de ses trois Saints protecteurs, depuis le Rocher de Roccaporena jusqu’à la clôture du monastère où ils l’auraient fait entrer toutes portes fermées, la faisant ainsi accepter par la Communauté. Rita prit l’habit puis fit sa profession religieuse…
L’ancienne cour du Monastère de Sainte-Madeleine
On raconte qu’un jour la supérieure du monastère demanda à Rita de planter en terre un bâton desséché et de l’arroser. Une autre source dit qu’on lui demanda d’arroser un vieux tronc desséché. Sœur Rita obéit… Le bâton devint une vigne… Celui qui obéit ne se trompe jamais. Tout en étant moniales cloîtrées, les Augustines soulageaient la misère des pauvres, des malades et des indigents. Rita participa à ces actes de charité envers le prochain. Elle s’était même employée à lutter contre les scandales publics. Ses paroles, enflammées par l’amour du Christ, étaient si efficaces qu’elles ramenaient à la pénitence les pécheurs les plus obstinés.
10) Rita et l’épine
En 1442, le Vendredi Saint, Rita entendit une prédication qui pénétra profondément son âme. Dans la nuit, tout émue encore, elle se prosterna devant l’image du Christ crucifié. Elle supplia le Seigneur de l’associer à sa Passion. Une épine se détacha de la couronne du Christ et alla se planter dans le front de Rita, si profondément, si violemment, qu’elle tomba évanouie ! Cette plaie ne se referma jamais sauf lors du pèlerinage des Moniales à Rome pour le Jubilé. Pendant ce pèlerinage, les Sœurs en chemin se demandaient si elles auraient assez d’argent pour le mener à bien. Trouvant cette préoccupation peu évangélique, Rita jeta avec dédain dans un torrent la bourse qu’elle portait !
L’Oratoire du Crucifix
11) Rita, la rose et les figues
Les dernières années de Rita furent affectées par une grave maladie, en plus du stigmate, ainsi que des jeûnes, des veilles et des pénitences qu’elle s’infligeait. Notre religieuse vivait encore plus recluse. Lors du dernier hiver qu’elle devait passer sur terre, Rita reçut la visite d’une parente, sans doute une cousine. Avant de quitter la malade, elle lui demanda si elle ne voulait rien. Rita lui dit alors : « Là-bas, dans le petit jardin de ma maison, il y a un bouton de rose ; apporte-le moi, je t’en prie, par amour du Seigneur. » Surprise par cette requête, la cousine de Rita alla tout de même au jardin et trouva une rose ! Elle retourna aussitôt au monastère porter la fleur à Rita. Elle prit la rose dans ses mains fatiguées et s’adressa à sa cousine : « Puisque tu as été assez aimable pour m’apporter cette rose, je voudrais maintenant que tu m’apportes les deux figues fraîches qui sont sur le figuier de mon jardin. »… La parente trouva les deux figues et les porta à Rita - Une bouture du rosier de Roccaporena a été plantée dans le jardin du monastère de Cascia -. Chaque année, le 22 mai, on bénit des roses avant de les porter aux malades, aux personnes seules, à des membres de la famille, à des amis…
Les Roses de Sainte Rita, signes de charité, liens d’amitié
12) La mort de sainte Rita
L’heure de sa mort approchant, Rita convoqua toutes les religieuses. Elle leur adressa une admirable exhortation, les engageant à suivre avec ferveur la Règle de saint Augustin. Puis elle joignit les mains, reçut la bénédiction de son Abbesse et expira très sereinement. C’était le 22 mai 1457. La tradition raconte que les cloches du couvent se mirent à tinter toutes seules…
Rita ne fut jamais inhumée. De 1457 à 1745, son corps reposa d’abord dans un magnifique sarcophage recouvert à l’intérieur et à l’extérieur de peintures. Son corps fut mis ensuite dans une châsse en bois doré et y resta de 1745 à 1930. Aujourd’hui, les pèlerins peuvent vénérer le corps de sainte Rita dans l’église consacrée en 1947 et érigée en Basilique en 1955. Rita fut déclarée « bienheureuse » en 1628 et « sainte » en 1900.
Premier Sarcophage de Sainte Rita
Basilique de Sainte Rita à Cascia, façade
Basilique de Sainte Rita à Cascia, intérieur
Basilique de Sainte Rita à Cascia, Châsse de Sainte Rita
13) La Spiritualité de sainte Rita
Nous n’avons pas de livres, de lettres ou de notes de sainte Rita. Sa foi en Christ mort et ressuscité était inébranlable, sa confiance en Marie indéfectible. Son message est simple : vivre la joie de l’Évangile dans les épreuves et les souffrances de la vie, apportant autour d’elle l’amour et le pardon de Dieu. En conclusion citons ces versets de saint Paul que Rita a vécus admirablement : « De même, en effet, que les souffrances du Christ abondent pour nous, de même, par le Christ, abonde aussi notre consolation… Car notre sujet de fierté, c’est ce témoignage de notre conscience : nous nous sommes conduits dans le monde, et particulièrement envers vous, avec la simplicité et la pureté de Dieu, non avec une sagesse humaine, mais par la grâce de Dieu » (2 Co 1,5.12).
14) Quelques mots sur Roccaporena
a) Santuario di Santa Rita (Sanctuaire de Sainte Rita)
L’église fut consacrée et ouverte aux fidèles en 1948.
Au milieu du quadriportique extérieur, au centre de la fontaine, on a placé en 1968 une statue en bronze de « Santa Rita popolana », « Sainte Rita en femme du peuple » de Venanzo Crocetti (1913-2003). Il a sculpté la « Porte des Sacrements » en la Basilique Saint-Pierre de Rome.
(photos Fr. B, avril 2009)
L’intérieur compte une nef, deux bas-côtés ainsi qu’un déambulatoire autour du chœur. La voûte de l’abside porte une mosaïque exécutée en 1967 de Giordano Righini. On peut y voir le Christ en croix, la Vierge Marie, sainte Rita, saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino, saint Jean-Baptiste et saint Montano.
(photo Fr. B, avril 2009)
Æ Sur l’extrados (face extérieure et supérieure cintrée de l’arc du chœur), on peut lire :
Près de la croix Rita blessée est couronnée par le Christ Seigneur
Æ Sur le mur gauche, on peut voir saint François d’Assise et sainte Claire ; on peut lire aussi :
A MYSTICIS APIBUS DULCEDINEM IN TUOS PROXIMOS RITA DOCERIS
Eprouvée Rita tu as mérité la couronne victorieuse de pointes des épines
Rita tu as enseigné à tes proches la douceur qui vient des abeilles mystiques
Æ Sur le mur droit, on peut voir saint Benoît et sainte Scolastique ; on peut lire aussi :
AT TE DISCANT OMNES QUOMODO CHRISTUM SANTESANTE SEQUANTUR
Les fidèles courent de toute part vers toi Rita attirés par l’odeur de tes roses
Que tous apprennent de toi comment suivre le Christ
Dans la chapelle, dans le prolongement de l’entrée, on peut voir le manteau en peau d’agneau de sainte Rita dans une vitrine.
b) Chiesa di San Montano (Eglise San Montano)
Elle est d’origine très ancienne (XIII° siècle ?). Elle fut tenu par des moines bénédictins. On peut y voir des fresques du XV° et XVI° siècles. C’est dans cette église que se marièrent Rita et Paolo, et que ses parents, son mari et ses deux fils furent inhumés.
(photo Fr. B ; avril 2009)
c) Orto del Miracolo (Jardin du Miracle)
On peut y voir un bronze représentant Rita et sa cousine sculpté par Rodolfo Maleci (1946).
d) Scoglio della Preghiera (Rocher de la Prière)
C’est certainement pour beaucoup le but suprême du pèlerinage ! Saine Rita y montait souvent pour prier.
Ce Rocher s’appelait avant « lo Scoglio dello Schioppo », c’est-à-dire « le Rocher du Fusil (de chasse) ».
Il a une altitude de 827 m et s’élève à 120 m au-dessus du niveau du village.
Au sommet, une chapelle a été élevée en 1929 ; elle fut restaurée et agrandie en 1941.
Endommagée par un séisme en 1979, la Chapelle a été reconstruite et complètement transformée en 1981.
A l'intérieur il y a une grande pierre sur laquelle, d'après la Tradition, Saint Rita venait prier. Elle y aurait laissé d’ailleurs les traces en creux de ses genoux et de ses coudes. Toujours d’après la Tradition, c’est de là qu’elle aurait été emportée jusqu’au Monastère de Sainte Marie-Madeleine à Cascia par ses Trois Saints Protecteurs, saint Jean-Baptiste, saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino.
(photo Fr. B ; avril 2009)
Oraison :
Père céleste, qui a permis à sainte Rita de participer à la Passion du Christ, donne-nous la grâce et la force de savoir supporter nos souffrances, afin que nous puissions participer plus intimement au mystère pascal de ton Fils, notre Seigneur, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
R/ Amen.
Ô glorieuse Sainte Rita, toi qui es dans le Ciel une protectrice puissante auprès de Dieu, nous nous tournons vers toi avec confiance et abandon. Interviens auprès du Seigneur tout-puissant et bon. Aide-nous auprès de Dieu. C'est sur ton intercession que nous avons basé notre confiance : couronne nos espoirs, entends nos prières.
Ô Dieu éternel dont la miséricorde est sans mesure et la bonté infinie, nous Te rendons grâce pour les bienfaits que Tu nous accordes par les mérites de Sainte Rita.
Ô toi qui es si bonne, Sainte Rita, fais que nous devenions de plus en plus dignes de la miséricorde de Dieu et de ta protection.
R/ Amen.
Litanies de Sainte Rita :
- Kyrie eleison. Kyrie eleison.
- Christe eleison. Christe eleison.
- Kyrie eleison. Kyrie eleison.
-
Jésus-Christ, écoute-nous. Jésus-Christ, écoute-nous.
- Jésus-Christ, exauce-nous. Jésus-Christ, exauce-nous.
- Père du Ciel, qui es Dieu, aies pitié de nous.
- Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu, aies pitié de nous.
- Esprit Saint, Consolateur, qui es Dieu, aies pitié de nous.
- Trinité Sainte, qui es Un Seul Dieu, aies pitié de nous.
- Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous.
- Sainte Marie, Mère et soutien des malheureux, prie pour nous.
- Sainte Rita, notre avocate, prie pour nous.
- Sainte Rita, éprise de solitude, prie pour nous.
- Sainte Rita, modèle de pureté, prie pour nous.
- Sainte Rita, exemple d'amabilité, prie pour nous.
- Sainte Rita, miroir d'obéissance, prie pour nous.
- Sainte Rita, modèle d'épouse et de mère, prie pour nous.
- Sainte Rita, à l'inépuisable patience, prie pour nous.
- Sainte Rita, étonnante de force, prie pour nous.
- Sainte Rita, héroïne du sacrifice, prie pour nous.
- Sainte Rita, au pardon généreux, prie pour nous.
- Sainte Rita, artisan de paix, prie pour nous.
- Sainte Rita, martyre de pénitence, prie pour nous.
- Sainte Rita, bienfaitrice des pauvres, prie pour nous.
- Sainte Rita, soumise à la divine vocation, prie pour nous.
- Sainte Rita, miroir de vie monacale, prie pour nous.
- Sainte Rita, miracle de mortification, prie pour nous.
- Sainte Rita, adoratrice de jésus Crucifié, prie pour nous.
- Sainte Rita, transpercée par une épine de Jésus, prie pour nous.
- Sainte Rita, fierté de l'ordre Augustinien, prie pour nous.
- Sainte Rita, pierre précieuse de l'Ombrie, prie pour nous.
- Sainte Rita, au pouvoir d'intercession très puissant, prie pour nous.
- Sainte Rita, réconfort assuré des affligés, prie pour nous.
- Sainte Rita, sainte de l'impossible, prie pour nous.
- Sainte Rita, avocate des causes désespérées, prie pour nous.
- Sainte Rita, aide puissante de tous ceux qui vous invoquent, prie pour nous.
Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, pardonne-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, exauce-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, aies pitié de nous.
V/ Prie pour nous, Sainte Rita.
R/ Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.
O Dieu très clément, qui as rendu célèbre Sainte Rita par la faveur de prodiges continuels, fais que, par ses mérites, nous obtenions toutes les grâces qu'avec foi nous te demandons : …………………………........
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. R/ Amen.